Edito

En cette année 2020 si particulière, l’Inist a poursuivi le déploiement de son offre de service positionnée dans le cadre de la feuille de route pour la science ouverte du CNRS.

Comme pour toute structure, la crise sanitaire a eu un impact fort sur le fonctionnement de l’Inist tout au long de l’année 2020.

Les services de l’Inist étant déjà dématérialisés, ils sont restés accessibles H24 7j/7, nous avons même observé une augmentation notoire des consultations sur nos plateformes documentaires BibCnrs et ISTEX et avons participé au partage de documentation spécifique avec un corpus intitulé « Coronavirus SRAS MERS » et le thésaurus COVID-19.

Cette continuité de service est le fruit d’un effort particulier, dès le premier confinement, pour outiller l’ensemble du personnel placé en télétravail et mettre en place très rapidement les outils de communication indispensables aux échanges et interactions intra-équipes. Je salue ici la réactivité et le professionnalisme de chacun.

L’Inist s’est impliqué pleinement dans le plan pour la science ouverte du CNRS et apporte son soutien opérationnel aux actions portées par la Direction générale déléguée à la science (DGDS) ou la Direction des données ouvertes de la recherche (DDOR).

Ainsi, à titre d’exemple, l’Inist a quantifié les publications scientifiques en accès libre produites par le CNRS (un des indicateurs du contrat d’objectifs et de performance de l’établissement) ; l’équipe en charge du portail HAL CNRS s’est pleinement impliquée pour modérer rapidement l’afflux considérable de dépôts des publications pour une prise en compte dans le compte rendu annuel d’activité des chercheurs (« campagne CRAC ») ; enfin l’équipe qui administre le catalogue de services dédiés aux données de la recherche (CatOPIDoR) travaille en étroite collaboration avec des représentants de tous les instituts pour structurer un répertoire des services de données portés par le CNRS.

Ces exemples sont les premières mises en application du positionnement de l’Inist comme « bras armé » du CNRS dans la bataille pour la science ouverte, comme l’a redit Antoine PETIT au personnel le 20 août 2020.

Tout au long de l‘année, les plateformes de l’Inist continuent d’évoluer pour répondre encore mieux aux besoins des chercheurs. Le portail BibCnrs, le service de téléchargement « ISTEX DL (ISTEX Download) » et le site data Istex ont fait peau neuve pour apporter des fonctionnalités plus avancées et une navigation toujours plus simple et ergonomique. Ces évolutions sont définies en étroite collaboration avec les utilisateurs selon une démarche « UX design » qui permet de mieux comprendre leurs usages et leur ressenti vis-à-vis des interfaces que nous proposons. Je tiens à remercier ici nos collègues qui nous consacrent temps et retours.

Cette année encore et malgré les difficultés liées à la pandémie, l’Inist a réussi à garder une proximité avec ses utilisateurs en organisant des rencontres dans différents cadres et avec de nombreuses adaptations de formules et de calendrier : Opidor Tour initié en 2019 et finalisé en 2020, actions de formations sur la gestion des données de recherche, animation de formations Urfist sur la constitution de corpus spécialisés à partir du réservoir ISTEX et formation sur le TDM co-organisée avec l’ENSSIB.

La très grande majorité des projets de l’Inist est réalisée en partenariat, ce qui place l’Inist au cœur d’un réseau national d’acteurs très riche.

Cette année, l’alimentation de la plateforme ISTEX s’est poursuivie, entre autres dans le cadre des acquisitions du GIS Collex-Persée sous la forme d’une collaboration rapprochée avec l’Abes. L’évolution de DMP OPIDoR vers un service « Machine Actionable » interopérable avec les différents services utiles dans la gestion des données de recherche profite du projet commun ANR Flash avec l’IFB (Institut français de bioinformatique) et d’interactions fréquentes avec l’ANR et le GENCI. La plateforme de formation DoRANum réalisée avec le GIS Urfist est alimentée, non seulement par les réalisations de l’Inist, mais également dans le cadre de projets tel le projet DATACC piloté par nos collègues des universités de Lyon 1 et de Grenoble Alpes. Un vocabulaire normé en paléoclimatologie, référence nécessaire pour documenter les jeux de données du domaine, est en cours de réalisation avec l’Université de Paris-Saclay. Enfin, le Comité pour la science ouverte (CoSO) s’appuie sur les collègues de l’Inist pour gérer et alimenter son site « Ouvrir la science ».

Les différentes réalisations présentées dans ce rapport d’activité sont les pièces d’un puzzle qui nous permet de dessiner l’Inist de demain, réflexion fondamentale pour consolider nos moyens et ancrer dans le temps cette dynamique.

Bonne lecture.

Claire FRANÇOIS

Directrice de l’Inist

En poursuivant votre navigation, sans modifier vos paramètres, vous acceptez l'utilisation et le dépôt de cookies destinés à mesurer la fréquentation du site grâce au logiciel Matomo.
OK
Modifier les paramètres